Thomas Hayward, ce jeune franco-britannique brestois parti vivre l'aventure canadienne, est revenu à son port d'attache les valises pleines de textes. La poésie, les émotions, l'amour et les tempêtes, c'est ce dont Thomas Hayward veut désormais parler pendant ses concerts.
Une ode à la sensibilité qui nous rappelle inexorablement son virage musical à 180°, car oui, lorsqu'on pense à Thomas Hayward, ce sont d'abord les riffs rock accrocheurs et l'énergie brute qui nous viennent à l'esprit.
Pourtant il y a longtemps, Thomas s'amusait à dire « Quand je serai grand, je serai poète »... Cette phrase hante aujourd'hui le chanteur : « est-ce maintenant que je suis grand? Est-ce le moment de photographier l'instant? »
Gardez donc en tête les mélodies rock incisives du tout jeune Thomas Hayward. Gardez-les bien en tête puisque vous n'entendrez plus rien de tout ça. Embarquez et laissez-vous surprendre
Photo: Julien Creff
« Quand je serai grand, je serai poète » .
Je devais mettre des mots sur les maux. Privé du silence , les sens exacerbés , rejeté par celle que j’aimais .
Continuer ce voyage mais cette fois en s’écoutant. Penser , ressentir , panser , pendant des heures et toujours pas de silence. Ca ne servait plus à rien de crier, il fallait chanter .D’abord avec amertume et peu à peu avec fierté. Changement de plume . Un nouveau frère d’âme et une quête en commun. Vers l’authenticité. La Délivrance .
Un périple de Berlin à Budapest, de Prague à Vienne accompagné d’une muse , d’un ange. A la recherche des roses de la vie , des traces de mes héros , de l’âme du monde . Puis vint la lumière . A travers un objectif. D’un instantané . La Catharsis .
Un parcours de l’ombre vers la joie. Un voyage spirituel imposé aux creux de mon âme .Du deuil à la renaissance. Je ne connais plus le silence. Mais maintenant, je vis.
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Thomas Hayward